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Un cheval sauvage traverse les hauts plateaux du Kirghizistan. // A wild horse crosses the highlands of Kyrgyzstan.
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Un nomade sur son cheval // A nomad on his horse
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Jeune gardien de troupeau // Young herdsman
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Hauts plateaux // Highlands
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Un cavalier quitte son habitation nomade // A horseman leaves his nomadic home
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Les jeunes kirghizes des familles nomades apprennent très tôt à monter // Young Kyrgyz people from nomadic families learn to ride very early
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Transport de cheval sur les hauts plateaux // Horse transport on the highlands
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Nomadic shepherd at sunset in the Kyrgyz highlands
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Course d’endurance pour les plus jeunes // Endurance race for the youngest
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Course d’endurance pour les plus jeunes // Endurance race for the youngest
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L’ « Er enish » est une des formes de lutte traditionnelle qui se pratique à cheval. // “Er enish” is one of the traditional forms of wrestling practiced on horseback.
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Des spectateurs observent un tournoi de Kok Boru. // Spectators observe a Kok Boru tournament. Competitions move crowds.
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Avant une partie de Kok Boru, l’arbitre au centre réunit les 2 équipes (équipe senior du Kirghizistan et du Kazakhstan) // Before a game of Kok Boru, the referee in the center brings together the 2 teams (senior national team of Kyrgyzstan and Kazakhstan).
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Les chevaux portent des protection (protège-tibias)
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Cérémonie d’avant-match // Pre-match ceremony
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Un cavalier attrape la carcasse au sol. Il est chassé par l’équipe // A rider grabs the carcass from the ground.
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Chute
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Un cavalier est soigné après une chute. Dans les compétitions officielles, deux ambulances sont autour du terrain pour intervenir rapidement // A rider is treated after a fall. In official competitions, two ambulances are around the field to intervene quickly
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Un cheval cabre sur adversaire // A horse rears at an opponent
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Un cavalier jette la carcasse dans l’embut (appelé « Kazan » ou le chaudron) adverse (dans les coins les plus reculés ce puit est constitué avec un amoncellement de pneus). Souvent les joueurs emportés par leur élan, plongent (parfois même avec leur cheval) dans l’embut. Parfois les joueurs se retrouvent même à plusieurs dans le puit.
Au pays des chevaux célestes
Au Kirghizistan, pays de steppes et de montagnes (qui couvrent 80 % du pays), le cheval est roi. Symbole de statut social, mode de déplacement des nomades, il est au centre des traditions comme des jeux sportifs ou de la littérature.
« Avec ton père tu connais le peuple, avec ton cheval tu connais le territoire » dit un proverbe Kirghize. S’il a permis jadis la découverte du territoire ainsi que l’accomplissement d’actions militaires, il fait aujourd’hui encore la fierté d’un pays qui compte 400 000 chevaux pour 7 millions d’habitants. L’existence d’une race équine nationale reste un élément fort de la culture kirghize, célébré dans la littérature et les traditions orales qui en font un double de l’être humain ,ou encore « les « ailes des hommes ». Les enfants montent à cheval dès 5 ou 6 ans pour garder les troupeaux, se déplacer. Ils reçoivent souvent très tôt leur propre cheval comme rite de passage. Les sports nationaux kirghizes sont principalement équestres : courses d’endurance, lutte à cheval ou encore le sport phare : Le Kok Boru.On retrouve des traces écrites de L’ « Er enish », une des formes de lutte traditionnelle à cheval, dans d’anciens textes. Pour les nomades la lutte équestre permettait de garder les hommes en forme en temps de paix, et de mettre leur force à l’épreuve. Chacun des deux lutteurs doit faire tomber son adversaire de son cheval. Les cavaliers du Kok Boru doivent attraper depuis leur monture un cadavre de chèvre,sans tête, et galoper pour le déposer dans un but. L’existence du kok-boru est avérée depuis longtemps. Jadis, le fait de se disputer une carcasse de chèvre constituait une façon de faire ses preuves pour les futurs guerriers.
EN
In the land of heavenly horses
In Kyrgyzstan, a country of steppes and mountains (which cover 80% of the country), the horse reigns supreme. A symbol of social status and a means of transportation for nomads, it is at the heart of traditions such as sports and literature.
“With your father you know the people, with your horse you know the land,” says a Kyrgyz proverb. While horses once enabled the discovery of the land and the accomplishment of military feats, today they remain the pride of a country that has 400,000 horses for 7 million inhabitants. The existence of a national horse breed remains a strong element of Kyrgyz culture, celebrated in literature and oral traditions that make it a counterpart to human beings, or even “the wings of men.” Children ride horses from the age of 5 or 6 to herd livestock and get around. They often receive their own horse at a very early age as a rite of passage. Kyrgyz national sports are obviously mainly equestrian: endurance races, horse wrestling, and the flagship sport, Kok Boru. There are written records of “Er enish,” a form of traditional horseback wrestling, in ancient texts. For nomads, equestrian wrestling kept men fit in times of peace and tested their strength. Each of the two wrestlers must knock his opponent off his horse. Kok Boru riders must grab a headless goat carcass from their mounts and gallop to deposit it in a goal. The existence of kok-boru has been proven for a long time. In the past, fighting over a goat carcass was a way for future warriors to prove themselves.
